Depuis le 16 mars 2020, la vie des Français a changé. Nous avons connu des périodes compliquées notamment avec les attentats, mais une situation comme celle-ci est inédite. Elle prend de court tout le monde même si la pandémie commençait à s’étendre, l’ampleur des mesures prises par le gouvernement est sans précédent. Les entreprises françaises se retrouvent confrontées à un scénario uniquement évoqué dans les films catastrophes qui n’étaient jusqu’à présent que des fictions.
Par la même occasion, le gouvernement a mis en place des mesures et des solutions afin d’aider et de soutenir les entreprises face à cette crise mondiale inédite tant au niveau économique et financier que sociale. À ce sujet, la BPI a détaillé toutes les informations utiles à mettre en place pour pallier au mieux à cette crise.
En ce qui concerne les charges sociales, il est possible de demander, par exemple, un délai auprès de l’URSSAF. Néanmoins, ce délai ne concerne uniquement que les charges sociales dues et non celles à venir. Pour cela, il suffit d’attendre un peu avant de remplir la demande afin d’intégrer le maximum de charges sociales possibles. Il en va de même pour les charges fiscales qui, pendant cette période de crise, concernent non seulement les impositions dues, mais également celles à venir.
Pour les entreprises qui ont des crédits en cours, la BPI devrait se porter garant auprès des banques. Pour les demandes de crédits, c’est exactement la même chose. Le problème est plus du côté des banques. Vont-elles accepter d’octroyer des crédits supplémentaires à des sociétés dont la santé financière n’est pas forcément très bonne juste parce qu’elles ont la garantie de la BPI ? Rien est moins sûr !
Cette situation exceptionnelle de crise va-t-elle changer les relations entre les entreprises, d’une part, et leurs fournisseurs et leurs clients, d’autre part. Le nerf de la guerre va être la gestion des besoins en fonds de roulement. Il va falloir récupérer, dans un premier temps, plus d’impayés de la part des clients avant de devoir à son tour régler les fournisseurs. À ce sujet, il est prévu, pour l’instant, des médiateurs qui devront essayer de désamorcer certains conflits. Il va donc falloir s’armer de patience, de diplomatie afin de pouvoir conserver ces clients et ces fournisseurs pour éviter d’en chercher de nouveaux.
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Si le domaine financier et économique est fortement impacté au sein des entreprises par cette situation, l’aspect humain est, quant à lui, également lourdement concerné. En effet, le confinement des individus demandé par le gouvernement oblige les entreprises à prendre des dispositions.
Il est possible de mettre au chômage partiel les salariés, voire au chômage total en cas de fermeture de l’entreprise. L’état indemnise à hauteur de 30% les entreprises sur les rémunérations des salariés. De nombreuses entreprises ont également mis en place le télétravail lorsque cela s’avère possible. Cela permet aux salariés de travailler de la maison comme beaucoup le faisaient auparavant. La grande différence concerne la durée. Normalement, le télétravail pouvait être fait sur un ou deux jours par semaine et non la semaine complète. De plus, le fait que les écoles soient fermées complique les choses. Etre salarié et parent en même temps nécessite une grande organisation et des dispositions à la maison.
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Cela dit, de nombreuses entreprises qui avaient opté pour le télétravail, dans un premier temps, ont évolué vers un chômage partiel pour faire face à leur baisse d’activité constatée. Dans certains cas, très limités, il est possible d’avoir recours à des arrêts de travail. Ces derniers sont spécifiques, bien encadrés et limités à 20 jours maximum.
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. C’est la première fois que cette situation se produit en France et à travers le monde. Seul le temps pourra nous dire si toutes ces mesures sont efficaces face à la crise sanitaire et économique. Il faudra sûrement les améliorer, en ajouter, en retirer. Mais ce qui est important, de manière générale, c’est qu’il est préférable de faire appel à des spécialistes qui sauront accompagner les chefs d’entreprise dans tous les démarches.
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En tout cas, nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
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