Devant l’afflux des candidatures pour certains postes, les entreprises ont décidé de faire appel à des machines pour sélectionner, trier les demandes et recruter leurs futurs collaborateurs. Malgré tout, beaucoup de services de ressources humaines sont encore réticents au développement et à l’apport des nouvelles technologies dans le choix d’un candidat.
Dans notre vie quotidienne, nous sommes de plus en plus confrontés aux robots et à l’Intelligence Artificielle (IA). Le secteur du recrutement commence à s’y intéresser et à en être impacté. C’est avant tout, une question d’offre et de demande. Il a été constaté, notamment dans une enquête menée par Le Parisien, que l’on pouvait diviser en deux catégories bien distinctes les sociétés, en termes d’utilisation ou non, d’outils faisant appel aux nouvelles technologies pour gérer les candidatures.
D’une part, les entreprises qui ont des besoins spécifiques et qui sont en manque de candidats font appel à des cabinets de recrutement spécialisés comme CapexFi pour répondre à leurs besoins. Pour cette catégorie d’entreprises, l’utilisation de robots recruteurs n’est pas très souvent utilisée et ne le sera pas forcément dans les années à venir tant l’approche est plus orientée vers l’accompagnement personnalisé de chaque recrutement.
D’un autre côté, on trouve les sociétés pour lesquelles il y a beaucoup plus de demandes que d’offres. Elles collectent un grand nombre de CV au quotidien pour un besoin bien inférieur. C’est avant tout, une question de volumétrie. Plus les demandes sont nombreuses plus l’utilisation de l’IA et des robots recruteurs est fréquente.
C’est à ce niveau que les robots et les nouvelles technologies représentent un intérêt pour le recrutement de candidats et se révèlent comme un atout pour les entreprises. C’est ce qui correspond à la mise en place de l’automatisation des processus et au fait de confier aux logiciels spécialisés les tâches répétitives et rébarbatives. De plus, si elles devaient être traitées par des salariés, elles prendraient beaucoup plus de temps et elles n’apportent aucune valeur ajoutée.
Le principe même du recours à l’IA pour le recrutement est qu’elle va s’enrichir avec le temps avec l’accumulation des informations et des données qu’elle va traiter, et par conséquence, elle va pouvoir affiner ses recherches de candidatures dans le temps en intégrant des nouveaux algorithmes. Ainsi, avec des nouveaux outils, les entretiens de recrutement évoluent et peuvent mettre en avant les qualités et les défauts des candidats, soit en étudiant la qualité de leur champ lexical, soit en analysant le comportement lors d’un entretien physique. Enfin, la mise en place de chatbot peut rendre l’expérience de recrutement plus ludique et plus attractive et ainsi augmenter le nombre de candidats ou de profils atypiques.
Cela dit, les machines et autres robots recruteurs sont parfaites pour traiter, sélectionner et trier des CV par rapport à des compétences bien définies. Mais dès qu’il s’agit de prendre en compte les qualités humaines des candidats cela devient plus compliqué.
En effet, les soft skills ne se gèrent pas encore comme les données brutes d’un CV. Il n’y a que lors d’un entretien de recrutement que l’on peut apprécier, ou pas, les qualités et la personnalité d’un candidat. Comme la personnalité et le savoir-être prennent de plus en plus d’importance aux yeux des recruteurs, il devient indispensable dans le process de recrutement, qu’un entretien physique soit planifié pour apprécier les valeurs, le parcours vécu, l’expérience et les compétences humaines de chacun.
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Il apparaît primordial que l’utilisation de nouvelles technologies et de l’Intelligence Artificielle pour aider au recrutement ne soit qu’un accompagnement ou un appui à la décision et en aucun cas pour remplacer le recruteur. C’est d’ailleurs valable pour tous les autres domaines qui l’utilisent. Ainsi pour reprendre l’exemple de l’IA, l’outil va analyser plus vite et peut-être mieux les CV mais la décision finale restera entre les mains du responsable du recrutement ou du manager. Et puis, n’oublions pas que dans “ressources humaines” il y a surtout “humaines”.
Pour rappel, une erreur de casting lors d’un recrutement peut coûter très cher à l’entreprise. Au-delà du coût financier lié à cette erreur, c’est surtout une baisse de la motivation des équipes et de la performance de l’entreprise qui sont à craindre. De plus, la confiance entre le service des ressources humaines et les managers d’équipe peut être rompus. Et enfin, c’est, avant tout, une énorme perte de temps et de manque à gagner pour l’entreprise.
Le recrutement doit faire appel aux machines pour l’accompagner dans le choix des candidats. Mais la décision appartient toujours aux équipes des ressources humaines qui sont aptes à juger des valeurs, du comportement et de l’intégration d’une personne au sein de l’entreprise.
Sur ce sujet, CapexFi, cabinet de management de transition et de recrutement de profils financiers, travaille avec un vivier de managers de transition et de talents sélectionnés selon des valeurs et une éthique propre. Bien que la digitalisation, les nouvelles technologies et l’automatisation sont présentes dans nos process, notre volonté de connaître chaque candidat avant de le présenter est plus forte. C’est une approche par l’humain où notre leitmotive est : « Osez le savoir-faire humain pour le succès de vos projets ».
En tout cas, nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
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