Aujourd’hui, en France, la trésorerie au sein des entreprises et plus précisément la prévision de trésorerie est un sujet important, mais qui, pourtant, pose problème. D’après le dernier baromètre publié par Grant Thornton, seulement 16% des entreprises interrogées sont satisfaites des prévisions de trésorerie réalisées. Pour 70% d’entre elles, elles souhaitent optimiser le modèle afin d’améliorer le BFR et réaliser des arbitrages dans la gestion du cash. La France est à ce sujet considérée comme un très mauvais élève. La culture du cash n’est pas encore ancrée dans les entreprises.
Cela démontre bien à quel point le sujet est sensible au sein des départements financiers. La prévision de trésorerie permet de voir comment les liquidités vont évoluer dans le futur en anticipant parfois certaines périodes liées à l’historique des activités de l’entreprise et ainsi mieux gérer les encaissements et les décaissements bancaires.
La théorie paraît simple, mais la pratique revêt des cas de figure plus complexes suivant le secteur, l’activité de l’entreprise, de son historique et de la conjoncture nationale, voire internationale. Il faut quand même noter que plus la date de prévision est éloignée, plus elle est soumise à des corrections et des ajustements.
Pour cela, il est important de bien comprendre et d’analyser la problématique de son entreprise afin de pouvoir en extraire des enjeux et des objectifs clairs. Par la suite, il est essentiel de connaître différents types de mouvements (récurrents, prévisibles, ponctuels, au budget et commerciaux) et en spécifiant bien le degré de fiabilité de chaque montant.
La dégradation de la trésorerie provient de problématiques connues et identifiées. Que ce soit la mauvaise gestion du BFR – par l’augmentation des délais de paiement des clients par exemple, provoque un déséquilibre – une perte de rentabilité, une baisse de l’activité ou encore un mauvais choix de financement. À tous ces problèmes, il existe bien évidemment des solutions pour y remédier. Cela demande un travail et une vigilance de tous les instants.
Il existe également un facteur extérieur à la trésorerie pure, c’est l’impact de réglementations nationales ou internationales qui peuvent influer sur les prévisions. Heureusement, le décalage reste quand même relativement conséquent entre le moment où la loi est promulguée et le moment où elle est effective.
En parlant d’anticipation, et en lien direct avec son historique, il est possible de prévoir des hausses ou baisses d’activité en fonction des événements. C’est souvent le cas dans les milieux comme l’hôtellerie, la restauration, les transports. Les secteurs faisant appel à des réservations de manière générale. L’objectif est de jouer sur une politique de tarification différente suivant les périodes. C’est une méthode qui s’inspire du marketing et qui s’appelle autrement le yield management.
Cela ne fonctionne pas dans tous les secteurs et bien souvent, il faut travailler en amont et s’assurer de la présence de liquidités au sein de l’entreprise. La relation avec sa ou ses banque(s) et la négociation des intérêts débiteurs ou des différentes commissions facilitent l’optimisation de sa trésorerie. Enfin, au-delà de la négociation avec les banques, la relation de partenariat est importante. Si le banquier sent ou pressent des risques éventuels, la relation va se complexifier.
Pour cela, il existe un certain nombre d’outils qui peuvent aider, accompagner et anticiper tous les mouvements de trésorerie, même si le tableur Excel reste l’outil le plus souvent utilisé. De nombreux éditeurs de logiciel ont vu le jour. Ils apportent des solutions afin de mieux gérer la prévision de trésorerie. Certains de ces logiciels intègrent même de l’Intelligence Artificielle pour essayer d’apporter une meilleure visibilité en intégrant des données historiques et anticipant les changements.
Les éditeurs de logiciel de trésorerie sont connus des trésoriers, car ces derniers sont souvent sollicités afin de venir découvrir leurs dernières nouveautés.
Le fait de vouloir automatiser le processus de gestion et de prévision de trésorerie par la mise en place de logiciel ne remplace en rien le rôle de l’humain qui devra toujours analyser et contrôler les informations. Le logiciel et l’Intelligence Artificielle sont seulement des supports, des aides à la prise de décisions.
Si ce sujet de la prévision de trésorerie vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à contacter CapexFi, cabinet de conseil en Finance et management de transition. Nos experts en trésorerie vous apporterons les conseils nécessaires à vos problématiques, vous accompagneront dans vos besoins et vous orienteront dans vos choix.
En tout cas, nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
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