La facturation électronique, un virage majeur pour les ETI françaises
Ce n’est plus un simple chantier technique : la facturation électronique est un tournant stratégique.
À partir du 1er septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être capables de recevoir des factures électroniques, et l’obligation d’émission suivra selon la taille :
➡️ Grandes entreprises et ETI : 2026
➡️ PME et micro-entreprises : 2027
Cette réforme, inscrite dans le cadre de la loi de finances, vise à moderniser la collecte de la TVA et à digitaliser les échanges B2B. Mais pour les directions financières d’ETI, l’impact dépasse largement la conformité : il s’agit d’un projet de transformation globale.
Une réforme encadrée et structurante
L’administration fiscale (DGFiP) a confirmé la création d’un écosystème de plateformes agréées – les ex-PDP – qui serviront d’intermédiaires entre les entreprises et le portail public.
Chaque facture transitera via ces plateformes selon un format normé : Factur-X, UBL ou CII.
Concrètement, cela signifie que les DAF et DSI doivent anticiper l’intégration technique, contractualiser avec un prestataire agréé et vérifier la compatibilité avec leur ERP (SAP, Oracle, Sage, etc.).
Selon Bpifrance, plus de 2 millions d’entreprises seront concernées par cette obligation dès 2026, dont près de 30 000 ETI. Pour la majorité d’entre elles, la mise en conformité nécessitera entre 6 et 12 mois de préparation effective.
Les risques d’inaction : retards, rejets, sanctions
Ne pas être prêt à temps, c’est s’exposer à :
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Des rejets de factures par les plateformes ;
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Des retards de paiement entraînant des tensions de trésorerie ;
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Des amendes pour non-transmission ou erreur de données.
Les sanctions prévues peuvent atteindre 15 € par facture non conforme, ce qui, sur des milliers de documents mensuels, représente rapidement un risque significatif.
Mais au-delà des pénalités, le vrai danger est opérationnel : désorganisation des flux financiers et perte de visibilité sur la trésorerie.
De la contrainte à la performance : les bénéfices concrets
Les entreprises qui anticipent ce virage en retirent déjà des gains tangibles :
✅ Réduction de 50 % du temps de traitement moyen par facture (source : DGFIP, 2024)
✅ Moins d’erreurs de saisie, grâce à la suppression des ressaisies manuelles
✅ Amélioration de la visibilité de trésorerie, avec des données fiabilisées
✅ Réduction des coûts administratifs estimée entre 5 et 10 € par facture
Certaines ETI industrielles accompagnées par CapexFi ont ainsi automatisé jusqu’à 80 % du flux fournisseurs, libérant leurs équipes comptables pour des tâches à plus forte valeur ajoutée (contrôles, analyses, reporting).
Un chantier transversal DAF – DSI – RH
La réussite de la transition vers la facturation électronique repose sur une approche coordonnée :
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Le DAF pilote la conformité et le contrôle de la donnée.
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Le DSI garantit l’intégration technique et la sécurité des flux.
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Le DRH accompagne le changement et la montée en compétences.
Car oui, la transition ne s’arrête pas au paramétrage technique.
Elle implique de former les équipes comptables et achats, de repenser les processus internes et d’introduire de nouveaux indicateurs de performance (taux de rejet, délai moyen de validation, etc.).
C’est ici qu’entre en jeu la dimension formation : certaines entreprises choisissent de faire monter leurs collaborateurs en compétence via des modules sur la digitalisation des fonctions financières.
(C’est d’ailleurs un sujet qu’Ogmaway aborde avec pertinence dans ses programmes de formation)
Comment préparer son entreprise dès maintenant
Voici les 5 étapes clés recommandées par les experts CapexFi :
1️⃣ Évaluer la maturité interne (outils, processus, gouvernance).
2️⃣ Cartographier les flux de facturation pour identifier les zones à risque.
3️⃣ Sélectionner une plateforme agréée compatible avec votre ERP.
4️⃣ Piloter un projet pilote sur un périmètre fournisseurs avant généralisation.
5️⃣ Former et accompagner les équipes pour sécuriser l’adoption des nouveaux outils.
➡️ Le mot d’ordre : ne pas attendre 2026.
Selon la DGFiP, les entreprises qui commencent leur préparation en 2025 auront un taux de réussite de 90 %, contre 40 % pour celles qui attendront le dernier moment.
À voir : le webinaire CapexFi pour anticiper 2026
CapexFi a récemment animé un webinaire dédié à la facturation électronique 2026, accessible ici :
Ce webinaire s’adresse aux DAF, Directeurs comptables, DSI et à toutes les personnes souhaitant transformer cette obligation réglementaire en levier d’efficacité et de gouvernance.
En résumé
La facturation électronique n’est plus un simple sujet de conformité.
C’est un projet stratégique qui engage la direction financière, la DSI et les RH dans une démarche commune de modernisation.
➡️ Les ETI qui anticipent y gagneront en productivité, visibilité et agilité.
➡️ Celles qui attendent risquent des retards coûteux et une complexité croissante.
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Pour savoir comment le Management de transition peut transformer vos projets critiques en réussites mesurables pour votre entreprise, contactez-nous au 01 89 70 90 39, prenez rendez-vous ici ou complétez vos informations via ce formulaire.
En tout cas, nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
CapexFi – Cap sur les Experts Financiers
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