La société évolue, les temps changent, ce n’est plus comme avant, voici quelques phrases qui peuvent s’appliquer à un grand nombre de contextes. Le management en fait parti. Aujourd’hui, il est difficile de manager une équipe comme il y a 20 ans. Beaucoup de choses ont évolué et les entreprises doivent se montrer attractives pour recruter les meilleurs profils et plus encore avec la génération Z.
Cela dit, quand il s’agit de management, on fait appel à de l’humain, à un individu. C’est donc un travail au sein de l’entreprise, mais aussi celui de tout manager de savoir évoluer et faire évoluer son équipe.
Le management bienveillant a tout simplement trouvé sa place et a été adopté par de nombreux managers. Il ne s’agit pas d’être naïf ou d’être trop gentil, car nous n’évoluons pas dans un monde merveilleux et idéal, mais de montrer une réelle empathie pour son équipe. Il peut se définir comme un type de management dont la volonté n’est pas de brusquer, ni d’être offensif et encore moins d’être humiliant. Ce n’est pas pour autant qu’il doit être laxiste et dénué d’exigences.
Il y a quelques années de cela, les journaux faisaient leur une sur les cas de burn-out ou de mal-être, et même de suicides au travail. Les exigences, les conditions de travail, la peur de l’échec, la menace de licenciement, la pression des managers ont conduit grand nombre de salariés dans des situations extrêmes. Les entreprises constataient un taux d’absentéisme important, des arrêts maladies en forte progression et un turn-over élevé par conséquent une baisse de la productivité.
Depuis, les choses tendent à évoluer et l’encadrement des salariés est devenu une priorité. L’arrivée de la nouvelle génération sur le marché du travail a augmenté le phénomène. Cette génération Z, comme on l’appelle, n’a pas les mêmes repères, les mêmes valeurs que les générations précédentes. Elle est plus volatile, moins fidèle et cherche un sens à chaque expérience et des valeurs.
Face à cette nouvelle donne, les entreprises ont dû s’adapter pour pouvoir attirer, retenir et fidéliser les meilleurs talents. Une étude réalisée par CadrEmploi en juin 2019 montre que la moitié des cadres interrogés déclarent avoir connu de plus ou moins près le burn-out. Cela est essentiellement dû à une pression trop forte, trop de stress, un manque de reconnaissance et encore une charge de travail beaucoup trop importante.
À cet effet, et depuis quelques années maintenant, les entreprises et plus particulièrement les ressources humaines ont mis au cœur du débat la qualité de vie au travail (QVT) et le management bienveillant. Suite à ces changements et à la mise en place de ces nouvelles règles, on a pu constater certains bénéfices pour l’entreprise. Le taux d’absentéisme des salariés est en baisse. La productivité a augmenté grâce au bien-être au travail.À cet effet, et depuis quelques années maintenant, les entreprises et plus particulièrement les ressources humaines ont mis au cœur du débat la qualité de vie au travail (QVT) et le management bienveillant. Par la même occasion, l’image de marque de l’entreprise s’est renforcée. Elle devient plus attractive. Enfin, la créativité a considérablement augmenté, car le management bienveillant considère la prise de risque comme quelque chose d’important. L’échec n’est pas négatif, mais plus une étape vers un succès.
Le management bienveillant est une série de petits détails qui permet de faire évoluer les relations au sein d’une équipe. Il est primordial de prendre en compte la vie privée du salarié et de ne pas se braquer s’il doit partir plus tôt pour un rendez-vous familial important, aller chez le médecin ou pour une urgence personnel. Le télétravail génère de la confiance et de l’implication de la part du salarié. Le droit de se tromper ne doit plus être considéré comme négatif, mais plutôt le moyen d’apprendre, de progresser et d’être meilleur. Le contrôle permanent ou l’omniprésence du manager n’est pas requis, bien au contraire. Il faut laisser de l’espace vital au salarié pour qu’il s’implique et ait la volonté d’avancer et de co-construire l’entreprise dans laquelle il travaille. Et puis, être un manager bienveillant, c’est aussi dire les choses quand tout se passe bien et féliciter les équipes pour valoriser leur travail.
Maintenant, le management bienveillant ne consiste pas à toujours aller dans le sens du salarié pour éviter le conflit ou qu’il ne se froisse ou se fruste. Il est important de bien communiquer sur les objectifs à atteindre. Lorsque ceux-ci ne sont pas atteints, il est essentiel de faire des feedbacks individuels ou collectifs, d’organiser des réunions d’équipe, des entretiens en face-à-face ou des points d’étapes pour suivre les projets et placer des alertes en amont.
Être un manager bienveillant repose sur des principes simples. Il faut d’abord bien connaître ses dossiers, d’être un minimum compétent dans son domaine afin d’avoir une certaine crédibilité et l’aval de son équipe. Puis se faire comprendre par ses collaborateurs et être sûr de la clarté de ses propos. Il doit apporter une attention particulière à chaque membre de son service sans être hypocrite ni manipulateur. Il doit booster ses troupes et dégager une stabilité émotionnelle pour l’équilibre de son équipe. De plus, les notions d’entraide et d’estime des autres font partie intégrante de son quotidien. Enfin, un manager est avant tout un être humain. S’il est heureux, équilibré, bienveillant cela se reflétera naturellement sur son équipe et par ricochet sur les résultats et les objectifs attendus.
Chez CapexFi, cabinet de management de transition et conseil en finance, nous transmettons toutes ces valeurs de bienveillance non seulement auprès de notre équipe en interne, mais aussi avec nos managers de transition, nos partenaires et nos clients. D’ailleurs, notre leitmotiv : « Osez le savoir-faire humain pour la réussite de vos projets » en est le parfait exemple. Et vous avez-vous adopté le management bienveillant ?
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